L'ancienne Egypte

L’Egypte ancienne des pharaons a toujours
fasciné les scientifiques, avec ses trois mille ans d’histoire, ses 300
pharaons et ses 30 dynasties, elle a laissé plus de traces que
n’importe quelle autre civilisation du passé.

L'économie, le pouvoir et l'idéologie sont les trois fondements de la monarchie pharaonique.

Le roi, représentant des dieux sur terre, est l'unique propriétaire officiel du sol, dans un pays essentiellement agricole.

Le souverain doit donc gérer ses terres, c'est à dire créer des domaines, et les placer sous une quelconque juridiction.

Dans la pratique, la situation était néanmoins plus compliquée.
Certains dignitaires finirent en effet par se transmettre les terres,
que le roi leur avait confiées, par héritage. Cette pratique contribua
à l'émergence d'une classe de propriétaires terriens privés.

Le roi était responsable de l'entretien des digues et gérait la
production agricole, afin qu'il y eût toujours des réserves à
redistribuer en cas de mauvaises récoltes.

La couronne déléguait évidemment ses prérogatives à des représentants provinciaux, les nomarques.

Le pharaon devait par ailleurs superviser, outre l'agriculture et
l'élevage, d'autres ressources premières telles que les mines et les
carrières.

Le pharaon était encore responsable de l'organisation du travail et du commerce.

Les artisans dépendaient de la couronne et un système de corvées permettait ainsi au roi de disposer de main d'oeuvre.

De même le commerce extérieur était sous son contrôle.

C'était au temple que Pharaon déléguait le plus tout en continuant à superviser.

Le temple funéraire ou religieux était ainsi le pilier incontesté
de l'économie égyptienne. le souverain était aussi le plus haut prêtre
d'Egypte.

Grâce aux dons de Pharaon, les temples devinrent les plus gros propriétaires terriens d'Egypte.

L'état payait ses employés avec des céréales, de l'huile, des
dattes. Les égyptiens ne connaissent en effet pas la monnaie. Dès 1850
avant J.C, sous le règne d' Amosis, ils instituèrent toutefois un
système de valeur basé sur le "Deben" (91g de cuivre) qui permettait de
clarifier les échanges.

Les impôts appelés "bakou" sont de deux sortes : l'impôt en espèces et l'impôt en travail sous forme de corvées.

texte redigé par Munchawa